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Et si finalement, ça n'était pas venu naturellement ?

21 Novembre 2007, 21:10pm

Publié par 23

Le temps passait, les examens n'étaient pas très bons, pas de grossesse en vue...

Comme toutes les personnes dans ce cas, nous nous sommes orientés alors vers 2 solutions : traitement médical, ou adoption.

Pour le traitement médical, le protocole prévu (pour 15 jours après finalement le début de grossesse !), le programme se répartissait sur 2 ans, avec 6 tentatives d'inséminations, puis 4 FIV en cas d'échec. Evidemment,nous sommes arrivés à ce stade suite aux examens qui montraient des chances très réduites de conception naturelle. Mentalement, ce n'est pas une solution "agréable" mais pas trop difficile à appréhender.. On essaie d'être pragmatique ! Ce serait quand même notre enfant biologique, même si nous avions dû aider un peu la nature.

La deuxième solution était donc l'adoption. Nous avons commencé le processus, et ne l'avons d'ailleurs pas interrompu pour le moment, on ne sait jamais .. Pour ceux qui se tourneraient également dans cette voie, voici les étapes nécessaires. Notre démarche étant en cours, évidemment cette liste sera incomplète.

Je précise également que cette démarche est valable dans le département d'Indre et Loire, il y a manifestement des différences entre départements.

Nous avons commencé par adresser  un courrier au service social à l'enfance faisant part de notre désir de commencer la démarche d'adoption.

Nous avons alors reçu un courrier confirmant la prise en compte de notre demande, accompagné d'un guide de l'adoption. Nous avons alors confirmé notre demande d'engagement du processus.

Puis, nous avons assisté à une réunion obligatoire, mais très intéressante, sur les formalités et difficultés de l'adoption.  Les difficultés les plus connues sont :
  • la durée du processus : 9 mois pour obtenir l'agrément, puis généralement au moins 2 ans avant de pouvoir accueillir un enfant
  • Les nombreux déplacements impromptus à l'étranger à prévoir. Les possibilités d'adoption de pupilles de l'Etat étant quasi nulles, la majorité candidats à l'adoption demandent une adoption internationale.
Mais d'autres difficultés, moins "évidentes", sont aussi abordées :
  • les différences de législation entre les pays,
  • l'adaptation nécessaire des parents à l'enfant et vice-versa : prendre conscience que l'on adopte un enfant, mais que lui aussi doit nous adopter
Outre la présentation, et la projection d'un film sur des parents adoptifs relatant leur parcours, on nous remet un dossier à remplir. Pour celui-ci :
  • identités des candidats à l'adoption, situation de famille, familles respectives ( fournitures d'actes de naissance, de mariage à prévoir.. : heureusement l'état se modernise et beaucoup de choses sont faisables via internet)
  • Déclaration des revenus et charges
  • souhait concernant l'enfant : origine, age
  • Raison de la démarche
Une fois ce dossier renvoyé, le délai maximal de 9 mois pour l'acceptation ou le rejet de l'agréement débute. Il faut alors prévoir les rendez-vous avec assistance sociale, psychiatre et psychologue.

Pour l'instant, nous en sommes à ce point.. Le rdv avec la psychiatre n'a pas franchement eu lieu, car pour elle nous sommes jeunes (28 ans), que nous n'avons pas encore passé les étapes du CECOS (insémination, fiv...) et surtout que ma femme était enceinte d'un mois ( ce que nous aurions pu ne pas mentionner).
Le RDV est donc à refixer en fonction de l'évolution de la grossesse, et en fonction de l'évolution de notre désir d'adoption. Si le bébé arrive, il est vrai que nous serons peut-être moins "tentés" d'adopter pour essayer d'en faire un second également naturellement.
Le RDV avec l'assistance sociale approche, nous l'informerons évidemment de la situation.
J'hésite sur la suite de la démarche : aller jusqu'à l'obtention de l'agréement, quitte à arrêter ensuite le processus, arrêter maintenant, ou tout simplement continuer jusqu'à vraiment déboucher sur une adoption. Le fait d'aller jusqu'à l'agréement nous permettrait de considérer que l'on avance toujours sur le projet, au cas où la grossesse échouerait, ou que le second ne souhaite pas pointer son nez. Recommencer tout le processus serait un retour en arrière assez rude à digérer.
Notre conduite sera évidemment conditionnée plus ou moins volontairement par l'évolution de la grossesse, affaire à suivre donc !

Pour la démarche d'adoption dans le département d'Indre et Loire, quelques informations pratiques dans ce document

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