/http%3A%2F%2Fassets.over-blog-kiwi.com%2Ft%2Fdelicate%2Fimages%2Fheader%2Fheader.jpg "2 mois qu'il est parti")
Devenir parents est aussi une épreuve pour le couple...
Le blog a connu de longues périodes d'inactivité...
Parfois, parce qu'il n'y avait rien de neuf à raconter sur les enfants.
Souvent, et surtout, parce que le papa n'était pas dans un état d'esprit propice à l'écriture.
Si l'état d'esprit n'était pas là, c'est que tout n'était pas rose, soit dans la vie professionnelle, soit dans la vie personnelle, voire dans les 2.
Et si dans la vie professionnelle, la charge de travail et la pression étaient à l'origine des problèmes, dans la vie personnelle, l'origine du problème était plus difficile à identifier.
Et pourtant avec le recul, c'était évident. Et si courant.
Les enfants...
Alors, non, pas les enfants eux-mêmes.
Mais les changements que les enfants induisent dans le couple.
La fatigue engendrée par les nuits coupées.
La fatigue engendrée par leurs bêtises quand ils sont plus grands.
La fin de la période "à deux" pour les périodes "toujours à 3", puis "toujours à 4".
Le contact physique....
La fatigue... Celle qui fait dire "non, pas ce soir, chéri(e), je suis fatigué". Tantôt l'un, tantôt l'autre.
Le rapport à son corps pour la maman suite à la grossesse.
Le rapport à son rôle aussi. Maman, Femme et Amante ? Plus vraiment. Maman avant tout.
La frustration que ça peut engendrer chez le père.
La patience dont il peut faire preuve aussi, grâce à tout l'amour qu'il porte à sa femme.
Mais la patience s'épuise ...
La distance fait son apparition, et petit à petit, prend de plus en plus de place.
Jusque là, le couple survit, les enfants sont le ciment.
Mais ce n'est pas leur rôle.
Ils concrétisent un amour, mais ne sont pas là pour l'aider à se maintenir.
Indirectement, ils souffrent de la situation. Ce n'est pas clair pour eux, mais les tensions ils les sentent. Et puis parfois, la frustration déborde vers eux. La patience envers le conjoint totalement épuisée, c'est la patience envers les enfants qui commence à manquer. Plus de punitions, plus de cris... Et la culpabilité des parents évidemment, qui vient s'ajouter à la liste des rancœurs envers l'autre.
Et puis arrivent des changements. Pas forcément bien accepté par l'une des parties. La colère vient s'ajouter à tout le reste. Et elle n'est pas bonne conseillère.
Toujours plus de tensions, toujours plus de silences. Le fil d'une relation construite sur des années, avec de belles réussites, s'amenuise, s'effiloche.
Et le hasard s'en mêle.
Une rencontre incongrue.
Une magie qui réapparaît.
La relation naissante qu'on pare de toutes les qualités, qu'on voit si belle par rapport au délitement subi depuis des années.
La sensation de revivre.
Si injuste pour le couple et les enfants. Impossible pour eux de lutter contre un danger invisible, Impossible de lutter contre la nouveauté. Et si la nouvelle relation est agitée, tous les mouvements d'humeur sont tournés contre eux.
Et puis un jour, celle qui ne voulait pas voir ne peut plus ignorer. La claque monumentale. Pour elle, pour lui aussi.
Un monde qui s'effondre pour elle, deux mondes pour lui. L'officiel et l'autre.
Alors on s'accroche, parce qu'on se rend compte de tout ce qu'on a laissé dépérir.
Et qu'on veut faire renaître.
Mais qu'il est difficile de renoncer au second monde.
Alors les remous perdurent.
Et quand le second monde disparait de sa propre initiative, les répercussions viennent encore impacter le monde officiel.
Et quand l'on comprend enfin qui était réellement celle qui semblait si parfaite, qui donnait envie de croire à ce second monde, on réalise avec horreur qu'on a failli tout perdre à cause d'un monstre... Que celle qu'on voyait si belle n'était qu'égocentrisme et hypocrisie incarnés.
